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Black Cherry : Visions sur le Métal Progressif et l'actualité
7 mai 2009

Millénium Le Film : Réjouissement ou inquiétude...

 

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Ce sera Mercredi 13 mai que Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, premier volet de la série en 3 tomes Millénium écrite par le Suédois Stieg Larsson sortira dans les salles. Ce talentueux romancier malheureusement décédé a su, grâce à un récit parfaitement maîtrisé, faire de cette trilogie un grand moment de lecture. Et je doute fort que le film puisse rendre hommage à son écriture. Pourquoi un tel scepticisme de ma part ?

L’affiche est absolument affreuse et si le contenu du film est aussi négligé que celle–ci cela ne laisse présager rien de bon. Autre détail, Noomi Rapace, l’actrice incarnant le personnage de Lisbeth Salander, est à mon goût bien trop belle et sexy et ne reflète en aucun cas l’image que l’on se faisait de l’héroïne dans le roman. Et pour finir je ne pense pas que 2h20 (aussi longue durée soit elle pour un film) soit un temps suffisant pour reproduire une adaptation fidèle du livre. 

Mais ce serait injuste de critiquer ainsi avant même d’avoir vu sur grand écran ce premier opus de la saga. Espérons seulement qu’il ne fasse pas l’objet d’un cinéma commercial répugnant dont on a déjà subit les méfaits par le passé avec l’adaptation désastreuse de Da Vinci Code, réalisé par le plus que médiocre Ron Howard (et dire qu’il ose remettre ça avec Anges et Démons cette année… )

Amis fans prenons garde !

 

Toad

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Commentaires
Y
Mon dieu Toad t'as pas encore vu Blade Runner !? Si il y a bien UN film de science fiction que l'on peut qualifier de chef d'œuvre c'est bien lui ! Il y a quand même deux catégories de films tirés de livres. Ceux qui entrent dans celle décrite par Steph, cad ceux qui sont des visions de cinéastes, des matérialisations de leur propre vision d'un univers créé par un autre et qu'ils ont digéré pour pouvoir le retranscrire sur écran, et ceux qui font parti de la catégorie des films commerciaux tirés de livre à succès, tels que Harry Potter ou Twilight. C'est cette catégorie qui fait peur à Toad. Mais si l'on ne veut pas voir sa vision d'un livre gâchée par un mauvais film, il nous reste encore le choix de ne pas aller le voir ^^
T
Oui je suis tout à fait d'accord avec toi d'autant que ceux qui n'ont pas lu le livre pourront apprécier sûrement plus à sa juste valeur le film en tant que tel. En tout cas je ne l'ai pas encore vu je suis actuellement dans l'incapacité d'aller au cinéma étant au Danemark ^^. Pour ce qui est des livres je ne suis pas un très grand lecteur mais Dune je me souviens avoir effleurer quelques pages très rapidement et pour te dire ça m'a profondément ennuyé. Même si j'apprécie beaucoup la science fiction le film est quant à lui loin d'être une œuvre clé dans la filmographie de David Lynch aussi insolite soit -il ! Sinon l'heure est grave je n'ai pas encore vu Blade Runner pour un cinéphile c'est pas trés glorieux je l'admet ..
S
Hi Toad!<br /> <br /> Ah béh le problème, c'est que ce que tu pré-critique là, tu peux le faire pour tout film tiré d'un bouquin ou presque. A part peut-être des trucs comme les bouquins de Levy, dont au moins les premières pages du "Et Si C'était Vrai" étaient très cinématographiques (j'ai pas lu le reste). <br /> Lire un lire et voir un film, ce sont deux activités différentes en cela qu'elle ne parlent pas aux mêmes cerveaux. Un livre, c'est un imaginaire visuel qu'on se construit. Un film, c'est un imaginaire visuel qu'on subit. Il est donc très très très souvent probable que, pour la même oeuvre, les imaginaires soient différents. Et ce malgré les descriptions que peuvent faire l'auteur de l'oeuvre. Tu mets la photo de Lynch dans un précédent poste, avais-tu lu Dune avant de voir son adaptation par Lynch? Avais-tu imaginer les orni, les vaisseaux, les vers des sables, les Bene Gesserit comme Lynch l'a fait? Probablement pas. As-tu compris les parti-pris du réal' par rapport à une oeuvre jugée inadaptable au ciné?<br /> <br /> L'adaptation ensuite, ou la transformation d'un pavé litteraire en un scénario cinématographique, est une autre étape dans laquelle une transformation peut s'opérer. Il y a des adaptations fidèles (il parait que celle-ci, de Millénium, l'est à la virgule près) et d'autres qui le sont moins. Parfois pour le bien même de l'oeuvre. Je n'ai pas lu Le Seigneur des Anneaux, mais j'admire le travail d'adaptation qui a été fait pour la trilogie de Jackson. Il y a eu 2001. Et que dire de Blade Runner? Le film et le livre sont deux entités différentes! Et pourtant le film est un chef d'oeuvre. Le livre est marquant.<br /> <br /> Bref, je crois que pour apprécier à sa juste valeur un film tiré d'un roman, il faut arriver à se détacher suffisamment de ce roman pour accepter au moins la vision du réal'. C'est au moins le respect qu'on lui doit pour avoir pris cette décision de partager ce que son imaginaire a construit...
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